9.6.05
2 en 1
Attention mesdames et messieurs dans un instant ça va commencer…
Deux critiques made by Embla, oui, oui deux !
Je vous gâtes bien trop je sais mais parfois il faut savoir être généreux.
A long time ago in a galaxy far far away….
STAR WARS: episode 3
(SPOILER INSIDE)
Voila ce qu’on peut appeler du gros lourd, du blockbuster qui avait déjà ses
fans et ses détracteurs alors même qu’il n’était qu’à l’état d’embryon. L’
épisode 1 avait fait son lot de mécontent, endormis qu’ils étaient par le
(non)rythme du film, mais généralement une introduction c’est pas bandant
(la preuve)même si sont but est normalement d’allécher le client. L’épisode
2 avait donné lieu à un ras de marée de critiques suite au traitement
particulièrement niais qu’il avait été fait de la relation Padmé/Anakin (oui
le coté petite maison dans la prairie ça peut énerver parfois).
Et bien l’épisode 3 n’a pas dérogé puisqu’à la sortie de la salle les avis
étaient particulièrement partagés. Mais il faut admettre une chose, c’est
que soit on aime soit on déteste.
Les puristes, les fans de la première heure (moi j’ai 1977 mais je retarde
un peu) on hurlé au scandale face aux rééditions de la « première » trilogie
version remasterisée et ont donc hurlé au scandale face à la multitude d’
effets spéciaux, voir l’absence totale de plan réels dans les 3 épisodes
récents. Ils ont aussi ruminé des heures pour trouver les failles
scénaristiques de ces nouveaux opus. Et ils n’ont pas ruminé pour rien
puisque soyons honnête on peut pas dire que tout ça tienne complètement la
route.
Concentrons nous (pour que la force afflue) sur l’épisode 3.
Anakin, toujours padawan (en cuir et à cheveux longs), est largement plus
puissant que son maître Obi Wan, mais il va falloir se contenter de l’
entendre car preuve en est rarement faite (et pour tout dire Anakin se fait
tellement bien latter à la fin qu’on se dit que quelque part ya eu tromperie
sur la marchandise). Très proche du sénateur Palpatine il va être contraint
par le conseil Jedi à servir d’espion, afin de rapporter les actions du
sénateur-tout-pouvoir aux Jedi qui pensent qu’il y a cachalot sous
gravillon. Et effectivement il y a phoque sous sable puisqu’on se rend vite
compte que les Jedi c’est plus ce que c’était, on sait que la force est
troublés ces dernier temps mais de là à envoyer l’Elu, l’arrogant et envieux
de pouvoir Anakin dans les pattes d’un seigneur Sith à peine déguisé, s’est
plus de la perturbation c’est de la connerie pure.
A aucun moment les Jedi ne se sont rendus compte qu’il perdaient leur allié
le plus fort, à aucun moment ils n’ont eu la lueur d’intelligence de dire à
Anakin à quel point il était important, cela l’aurait peut être rendu plus
arrogant encore, mais cela aurait évité son amitié avec un homme
manipulateur et largement plus psychologue que la boulle de nerfs verte
communément appelée Yoda.
Mais je m’égare.
Anakin sera agent, et même agent double, incapable qu’il est de choisir
radicalement un camp car « père il y a du bon en vous » (mais je m’avance
un peu…il est déjà 1983).
Le secret (très étonnement bien gardé) du mariage d’Anakin et Padmé ainsi
que la venue au monde de leur future enfant n’a échappé qu’aux Jedi.
Palpatine s’en servira en amenant Anakin à exacerber ses peurs, provoquant
lui même la mort de celle qu’il à voulu protéger (en la dépouillant de toute
volonté de survivre à la perte de son amour…snif)
Plus globalement nous assistons ici à la mort de la quasi totalité des Jedi,
à l’avènement de l’empire, à la « création » de Dark Vador.
Le visuel « déchire sa mère » malgré quelques incrustations au rendu
beaucoup trop artificiel (notamment dans la scène d’exposition ou les
vaisseaux bougent vraiment pas en accord avec le décor), mais voilà c’est
trop beau, trop lisse.
La performance d’acteur confond huître, moules et autres crustacés avec un
jeu pas trop mauvais de certains ce qui en moyenne nous donne un ensemble
pas trop dégueulasse (mention moins pour Natalie Portman reléguée au rang de
poule pondeuse qui coiffe très bien ses boucles à la brosse plate -mais
comment -fait-elle ?)
Le rythme est plutôt bien soutenu malgré une petite chute impossible à
éviter après la première scène très choc.
L’ensemble tient plutôt bien là route si on regarde l’épisode seul. Inclus
dans l’entité Star Wars, cet épisode est loin d’être une réussite puisqu’il
désamorce tout l’intérêt des révélations des épisodes 4, 5 et 6 (« Luke, je
suis ton père »), rend le conseil Jedi carrément inintéressant de par son
manque effectif de pouvoir (mauvaises décisions, perturbation de la force
qui les rend aveugle, pouvoir d’un seul Sith face à tout un conseil Jedi) et
désamorce complètement tout ce qui avait été créé autour de l’Elu qui
finalement ne se révèle pas être Anakin mais bien Luke 20 ans plus tard .
Heureusement Lucas a laissé traîner une phrase dans la bouche de Yoda (ou
Mace je sais plus) selon laquelle une prophétie peut être mal interprétée
(ouf on l’a échappé belle).
Tout tient donc à quelques fils, quelques phrases alors qu’on attendait une
unité plus visible, plus massive, moins sur le fil du rasoir.
Bien sur on pourrait retourner les arguments en la faveur de cette prophétie
en disant que c’est le renouveau de la force qui vient avec Luke, la force
telle le phénix renaît de ses cendres bien plus forte après des années de
guerre, de terreur et d’égarement.
Peut être me rangerai-je de ce coté du raisonnement plus tard mais
actuellement je suis un peu trop déçue pour l’accepter comme tel.
Mais après tout à quoi devions nous nous attendre, nous savions ce qui
allait se passer.
Pour conclure je dirais que l’épisode en lui même m’a plus, donné la chair
de poule et c’est bien tout ce que j’en attendais, pour un raisonnement plus
profond j’attendrais plus tard quand j’aurais du temps, car soyons honnête
faut être un fan de base pour entrer complètement dans le jeu de Lucas et je
ne veux pas penser à Star Wars comme je penserai à une bible.
SIN CITY
Sin City commence et Sin city finit.
Sin City croise des destins sans les confondre, certains ont les mêmes
acteurs dans leurs vies, mais personne n’a de vie commune avec l’autre.
Nous avons là un flic intègre face à un violeur d’enfants, une masse de
muscles aux caractéristiques physiques dignes d’un super héros qui se bat
pour venger une prostituée, un homme qui tente d’éviter que la mafia gagne
du terrain dans la vieille ville dominée par des amazones tueuses. On voit
la morts des justes et des salauds.
Le tout est en noir et blanc avec touches de rouge et jaune et vert et bleu.
Le tout garde son aspect BD, avec un visuel très fort, une recherche sur l’
image particulièrement réussie.
C’est beau et très violent.
Les hommes sont des poseurs, les femmes des starlettes, on est dans le passé
et le présent à la fois, on voit même des touches de futur de ci de là, bref
un univers en soi.
Mais voilà, c’est plat. C’est lent. C’est chiant.
Si l’étonnante restitution de l’univers de la BD crève l’écran, la mollesse
du scénario et les problèmes de tempo rythmé par des monologues monocordes
ne permettent pas d’être à fond dans le film.
On sent bien ici une volonté d’épater la galerie par un visuel parfait, mais
2h à regarder se confondre le noir et le blanc c’est beaucoup trop long
Un univers graphique aussi beau qu’il puisse être n’a jamais fait un film.
Perdus dans cette BD les acteurs font de leur mieux pour incarner des ersatz
d’Humphrey Bogart et Loren Bacal dopés aux hormones mais il y a quelque
chose qui cloche, on cherche les cases, on veut tourner les pages.
Quelque part quelqu'un s’est trompé de support (ou plutôt a déplacé une
chose là ou elle devait pas être).
Bien sur nous n’avons pas été trompés sur la marchandise puisque Sin City à
été vendu comme l’adaptation de la BD…mais si c’était pour faire de la BD
pourquoi passer sur grand écran… ?
Deux critiques made by Embla, oui, oui deux !
Je vous gâtes bien trop je sais mais parfois il faut savoir être généreux.
A long time ago in a galaxy far far away….
STAR WARS: episode 3
(SPOILER INSIDE)
Voila ce qu’on peut appeler du gros lourd, du blockbuster qui avait déjà ses
fans et ses détracteurs alors même qu’il n’était qu’à l’état d’embryon. L’
épisode 1 avait fait son lot de mécontent, endormis qu’ils étaient par le
(non)rythme du film, mais généralement une introduction c’est pas bandant
(la preuve)même si sont but est normalement d’allécher le client. L’épisode
2 avait donné lieu à un ras de marée de critiques suite au traitement
particulièrement niais qu’il avait été fait de la relation Padmé/Anakin (oui
le coté petite maison dans la prairie ça peut énerver parfois).
Et bien l’épisode 3 n’a pas dérogé puisqu’à la sortie de la salle les avis
étaient particulièrement partagés. Mais il faut admettre une chose, c’est
que soit on aime soit on déteste.
Les puristes, les fans de la première heure (moi j’ai 1977 mais je retarde
un peu) on hurlé au scandale face aux rééditions de la « première » trilogie
version remasterisée et ont donc hurlé au scandale face à la multitude d’
effets spéciaux, voir l’absence totale de plan réels dans les 3 épisodes
récents. Ils ont aussi ruminé des heures pour trouver les failles
scénaristiques de ces nouveaux opus. Et ils n’ont pas ruminé pour rien
puisque soyons honnête on peut pas dire que tout ça tienne complètement la
route.
Concentrons nous (pour que la force afflue) sur l’épisode 3.
Anakin, toujours padawan (en cuir et à cheveux longs), est largement plus
puissant que son maître Obi Wan, mais il va falloir se contenter de l’
entendre car preuve en est rarement faite (et pour tout dire Anakin se fait
tellement bien latter à la fin qu’on se dit que quelque part ya eu tromperie
sur la marchandise). Très proche du sénateur Palpatine il va être contraint
par le conseil Jedi à servir d’espion, afin de rapporter les actions du
sénateur-tout-pouvoir aux Jedi qui pensent qu’il y a cachalot sous
gravillon. Et effectivement il y a phoque sous sable puisqu’on se rend vite
compte que les Jedi c’est plus ce que c’était, on sait que la force est
troublés ces dernier temps mais de là à envoyer l’Elu, l’arrogant et envieux
de pouvoir Anakin dans les pattes d’un seigneur Sith à peine déguisé, s’est
plus de la perturbation c’est de la connerie pure.
A aucun moment les Jedi ne se sont rendus compte qu’il perdaient leur allié
le plus fort, à aucun moment ils n’ont eu la lueur d’intelligence de dire à
Anakin à quel point il était important, cela l’aurait peut être rendu plus
arrogant encore, mais cela aurait évité son amitié avec un homme
manipulateur et largement plus psychologue que la boulle de nerfs verte
communément appelée Yoda.
Mais je m’égare.
Anakin sera agent, et même agent double, incapable qu’il est de choisir
radicalement un camp car « père il y a du bon en vous » (mais je m’avance
un peu…il est déjà 1983).
Le secret (très étonnement bien gardé) du mariage d’Anakin et Padmé ainsi
que la venue au monde de leur future enfant n’a échappé qu’aux Jedi.
Palpatine s’en servira en amenant Anakin à exacerber ses peurs, provoquant
lui même la mort de celle qu’il à voulu protéger (en la dépouillant de toute
volonté de survivre à la perte de son amour…snif)
Plus globalement nous assistons ici à la mort de la quasi totalité des Jedi,
à l’avènement de l’empire, à la « création » de Dark Vador.
Le visuel « déchire sa mère » malgré quelques incrustations au rendu
beaucoup trop artificiel (notamment dans la scène d’exposition ou les
vaisseaux bougent vraiment pas en accord avec le décor), mais voilà c’est
trop beau, trop lisse.
La performance d’acteur confond huître, moules et autres crustacés avec un
jeu pas trop mauvais de certains ce qui en moyenne nous donne un ensemble
pas trop dégueulasse (mention moins pour Natalie Portman reléguée au rang de
poule pondeuse qui coiffe très bien ses boucles à la brosse plate -mais
comment -fait-elle ?)
Le rythme est plutôt bien soutenu malgré une petite chute impossible à
éviter après la première scène très choc.
L’ensemble tient plutôt bien là route si on regarde l’épisode seul. Inclus
dans l’entité Star Wars, cet épisode est loin d’être une réussite puisqu’il
désamorce tout l’intérêt des révélations des épisodes 4, 5 et 6 (« Luke, je
suis ton père »), rend le conseil Jedi carrément inintéressant de par son
manque effectif de pouvoir (mauvaises décisions, perturbation de la force
qui les rend aveugle, pouvoir d’un seul Sith face à tout un conseil Jedi) et
désamorce complètement tout ce qui avait été créé autour de l’Elu qui
finalement ne se révèle pas être Anakin mais bien Luke 20 ans plus tard .
Heureusement Lucas a laissé traîner une phrase dans la bouche de Yoda (ou
Mace je sais plus) selon laquelle une prophétie peut être mal interprétée
(ouf on l’a échappé belle).
Tout tient donc à quelques fils, quelques phrases alors qu’on attendait une
unité plus visible, plus massive, moins sur le fil du rasoir.
Bien sur on pourrait retourner les arguments en la faveur de cette prophétie
en disant que c’est le renouveau de la force qui vient avec Luke, la force
telle le phénix renaît de ses cendres bien plus forte après des années de
guerre, de terreur et d’égarement.
Peut être me rangerai-je de ce coté du raisonnement plus tard mais
actuellement je suis un peu trop déçue pour l’accepter comme tel.
Mais après tout à quoi devions nous nous attendre, nous savions ce qui
allait se passer.
Pour conclure je dirais que l’épisode en lui même m’a plus, donné la chair
de poule et c’est bien tout ce que j’en attendais, pour un raisonnement plus
profond j’attendrais plus tard quand j’aurais du temps, car soyons honnête
faut être un fan de base pour entrer complètement dans le jeu de Lucas et je
ne veux pas penser à Star Wars comme je penserai à une bible.
SIN CITY
Sin City commence et Sin city finit.
Sin City croise des destins sans les confondre, certains ont les mêmes
acteurs dans leurs vies, mais personne n’a de vie commune avec l’autre.
Nous avons là un flic intègre face à un violeur d’enfants, une masse de
muscles aux caractéristiques physiques dignes d’un super héros qui se bat
pour venger une prostituée, un homme qui tente d’éviter que la mafia gagne
du terrain dans la vieille ville dominée par des amazones tueuses. On voit
la morts des justes et des salauds.
Le tout est en noir et blanc avec touches de rouge et jaune et vert et bleu.
Le tout garde son aspect BD, avec un visuel très fort, une recherche sur l’
image particulièrement réussie.
C’est beau et très violent.
Les hommes sont des poseurs, les femmes des starlettes, on est dans le passé
et le présent à la fois, on voit même des touches de futur de ci de là, bref
un univers en soi.
Mais voilà, c’est plat. C’est lent. C’est chiant.
Si l’étonnante restitution de l’univers de la BD crève l’écran, la mollesse
du scénario et les problèmes de tempo rythmé par des monologues monocordes
ne permettent pas d’être à fond dans le film.
On sent bien ici une volonté d’épater la galerie par un visuel parfait, mais
2h à regarder se confondre le noir et le blanc c’est beaucoup trop long
Un univers graphique aussi beau qu’il puisse être n’a jamais fait un film.
Perdus dans cette BD les acteurs font de leur mieux pour incarner des ersatz
d’Humphrey Bogart et Loren Bacal dopés aux hormones mais il y a quelque
chose qui cloche, on cherche les cases, on veut tourner les pages.
Quelque part quelqu'un s’est trompé de support (ou plutôt a déplacé une
chose là ou elle devait pas être).
Bien sur nous n’avons pas été trompés sur la marchandise puisque Sin City à
été vendu comme l’adaptation de la BD…mais si c’était pour faire de la BD
pourquoi passer sur grand écran… ?